Bientôt les fêtes de fin d'années sont là et tu commences à ressentir les effets néfastes que cette période suscite en toi; c'est vrai , il n'y a rien à faire...
Chaque année c'est la même chose, tu frôles les murs en tentant de ne pas voir ou écouter tous ces gens aux sourires radieux et aux yeux aussi brillants que leurs décorations de Noêl. Cela n'a pas commencé, que tu voudrais déjà que cela soit fini. Ton Jiminy Cricket n'est pas un grillon tout mignon, joyeux et plein de bons conseils, mais bien un gros bourdon bougon et ronchon.
C'est dans les moments où tu réponds d'une voix hésitante et presque gênée: "Bof... c'est pas terrible en ce moment... Puis tu sais moi cette période, c'est pas mon truc, ça me fout le cafard...", que l'on te répond d'un ton ferme et quelques fois faussement enjoué: "Ben allez, tu exagères... Accroche-toi et avance!"...
Combien de fois ce genre de phrase a été entendue par toute personne qui un jour a eu "la faiblesse" de craquer ou ne pas être dans le même move. Peut-être même, toi qui lis ce post, as-tu expérimenté le fameux: "Allez c'est rien... tu vas y arriver!" ou bien le: "Arrête, pourquoi tu te mets dans un état pareil?", ou encore le: "Mais non, c'est dans ta tête..."
Toutes ces petites phrases incisives, partent pour la plupart du temps, d'un bon sentiment (ou pas...) et pourtant ne t'apportent, la plupart du temps aucun effet positif.
Tu te forces pourtant à croire à ces affirmations, qui comme on le dit, sont pour ton bien. Pour ton bien, alors que tu te sens mal, au moment où elles sont prononcées.
Loin de moi l'idée de te dire qu'il faudrait faire l'autruche et se transformer en veuve corse en pleurant toutes les larmes de ton p'tit corps! Ni se transformer en licorne "bisounoursette" en chantant au pays de Candy, car il y a tout de même des "bons et des gentils"...
Alors quoi faire? De quoi as-tu besoin lorsque tu craques? Fais-tu parti(e) de ces gens qui parlent sans cesse de leur(s) problème(s), dans une logorrhée verbale qui tourne sans cesse autour du pot?
Ou peut-être que tu es plutôt du genre mutisme, enfermé(e) chez toi, sous une couche de kleenex et un cocon protecteur de plaid?
A moins que tu te transformes en sorcière mal-aimée, vaporisant tout sur ton passage, d'un pchiiiittt vengeur, sans peur et sans pleurs?
Au fond, qu'importe dans quelle team tu te trouves, lorsque ton rouleau est arrivé à la dernière feuille qui ne tient que par un petit fil de toi.
Oui car vois-tu, ce dont tu as réellement besoin dans ces moments où ta force est mise à rude épreuve, se trouve dans une notion qui peut abattre tous les obstacles.
Cette notion peut te propulser, alors que tu penses ne jamais pouvoir franchir la ligne d'arrivée qui s'éloigne de plus en plus. C'est un concept simple, qui ne demande pas d'être connecté(e) à une application, ni de rentrer un mot de passe ou de taper un, deux ou trois...
Tu commences à deviner de quoi je parle? Non? Attends, je vais te donner quelques indices.
Ce dont je parle, fait parti des sentiments qui ont la puissance de changer tes humeurs tel un "Ni-No" man's land.
C'est puissant, destructeur et paradoxalement cela peut bien au contraire reconstruire un individu, tel un puzzle éparpillé qui se recolle comme une oeuvre Kintsugi.
C'est aussi bien porteur et décourageant, prometteur et sans avenir, assembleur et diviseur, bref ça secoue et ça fait réagir, ça ne laisse personne indifférent et ça fait parler. Cela peut faire devenir muet et donner l'envie d'oublier à tout jamais...
Tu y es? Tu sais de quoi je parle? Toujours pas? N'as-tu donc jamais ressenti un des symptômes que je décris ici?
Fais-tu parti de ces "chanceux" sur qui tout glisse, tout lisse, sans supplice?
Tu as bien de la chance (ou pas), car celle ou celui qui se re-connait dans ces éléments "perd-tu-bas-l'coeur", est bien atteint d'une maladie, d'un virus récurent qui fait le tour de la planète jusqu'à revenir vers elle/lui. Cela atteint les "enfants de 7 à 77 ans" et plus. Cela pourrait se nommer "coeuronavitous", car ça se propage dès qu'un regard s'échange, un sourire se dessine ou une main se pose...
Bon là, j'imagine que tu devines enfin ce qui trotte dans ma petite caboche de fleur bleue?
Mais oui, bien sûr que je parle de l'Amour, encore et toujours... Car c'est bien le ciment de toutes les fondations de nos vies.
Quoi de plus normal donc , de le mettre en avant lorsque l'on parle de période de craquages?
Quoi de plus évident, que souhaiter qu'il soit présent lorsque justement c'est là que l'on en a le plus besoin?
Quoi de plus équilibrant que de chercher à l'apporter, lorsque quelqu'un que l'on aime, perd pied?
Quoi de plus salvateur, que de montrer que grâce à lui, tout peut être supporté?
Quoi de plus juste, que d'admettre qu'il est si vrai quand on le montre face à l'adversité?
Alors oui, accroche-toi à cet Amour si tu l'as déjà,
Ouvre les yeux et cherche-le,
Si tu ne l'as pas, apprends à te le donner, surtout si tu penses ne pas le mériter...
Et surtout... Surtout... propage-le par ton sourire, ton regard, ton bonjour, ta main tendue, ton écoute et ta présence...
Allez, c'est parti, on s'entraine?
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